"J'ai retrouvé à l'Université les valeurs du service public"

Avec sa reconnaissance de travailleur handicapé, il n’est pas moins ambitieux que ses collègues. En 2023, il se donne les moyens de décrocher le concours de la voie spécifique BOE, accompagné par les services RH de l’Université.

Un métier aux activités variées

Entre les services financiers et RH, Thomas se dit être le « trait d’union » sur le sujet des conditions de travail. Au quotidien, il gère l’aspect financier des demandes d’aménagement de postes préconisés par le médecin du travail.

Concrètement, il assure le suivi des devis et des commandes en lien avec l’agence comptable et établit ainsi une base de données du rapport annuel. « Depuis ma prise de fonction en Octobre, j’ai déjà suivi pas moins de 200 dossiers de demande d’aménagement » explique-t-il.

Pour Thomas, ce métier nécessite beaucoup de rigueur et d’adaptabilité « Il faut savoir s’adapter aux différents types d’aménagements et être attentif dans le traitement financier des dossiers ».

Un accompagnement au quotidien

Ce qui rassure Thomas dans ses missions, c’est que l’Université ne recrute pas des personnels en situation de handicap juste pour remplir les quotas.

« Ici, tout est mis en œuvre pour accompagner les agents en situation de handicap » confie-t-il.

Dans son cas, Thomas indique que l’Université lui a permis d’être suivi par un ergothérapeute et d’être accompagné quotidiennement par un auxiliaire de vie pour ses besoins vitaux. « Mon bureau a été aménagé et le fauteuil que j’utilise actuellement a été financé par l’Université ».

Thomas se réjouit d’être dans une équipe bienveillante sur laquelle il peut compter « le service est agréable et les collègues sont sympas » indique-t-il. Pour lui, son expérience à l’Université est à l’image des valeurs du service public « dans tous les services que j’ai pu rencontrer, les gens sont accueillants et sympas. Cela représente bien les valeurs du secteur public ».

Même si Thomas est conscient des défis que le handicap représente pour l’insertion professionnelle, il n’en reste pas moins optimiste. « Rien n’est impossible quand on se donne les moyens » conclut-il avec le sourire.