Fille d’un instituteur, Marguerite Hazard-Bar appartient à une famille de lettrés. Diplômée d’un brevet supérieur, elle épouse en 1908 Augustin Bar, alors négociant d’objets d’art.
En 1919, le couple se sépare et Marguerite Hazard-Bar obtient la garde de leurs trois enfants. Il lui faut subvenir à leurs besoins. Elle rejoint alors la Faculté mixte de médecine et de pharmacie en 1920 devenant la première femme « garçon de laboratoire » de l’établissement.
Reconnue pour son professionnalisme, elle travaille d’abord auprès de Jean Minet, professeur de thérapeutique, puis rejoint en 1929 jusqu’à son départ en retraite en 1944 le laboratoire d’hydrologie dirigé par le professeur Émile Duhot.
Elle n’a pas fait d’études supérieures contrairement à ses frères qui tous ont réalisé de brillantes carrières : Paul, professeur de lettres, membre de l’Académie Française, Jean, ingénieur mécanicien dans la Marine, et René, physiologiste et pharmacologue, membre de l’Académie de Médecine.