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Dweira Bernson-Verhaeghe

Santé

1871-1944

paru le 13/11/2019 - Mise à jour le 21/04/2022 (11:37)

Une étudiante russe à la Faculté mixte de médecine et de pharmacie

Dweira [1] Bernson voit le jour le 3 janvier 1871 à Brest-Litovsk, en Biélorussie, qui faisait alors partie de l’Empire russe. Elle est née dans une famille juive. A cette époque, il devient difficile pour cette communauté d'accéder à l'enseignement supérieur. L'administration russe impose à partir de 1887 un numerus clausus limitant l'admission des Juifs dans les universités. La volonté de pouvoir étudier les pousse alors à l'émigration.

On ignore tout du passé de Dweira Bernson, en particulier la date de son arrivée en France. Le premier document qui la mentionne se réfère à l’année universitaire 1895-1896 : elle obtient, cette année-là, la première partie du deuxième examen de doctorat de médecine, avec la notation « extrêmement satisfait ».

Alors qu’elle est étudiante, elle est nommée, par un arrêté du 7 janvier 1898, « moniteur d’anatomie [2] » à la Faculté mixte de médecine et de pharmacie ; elle est la première femme à occuper cette fonction à l’Université de Lille. Ses études sont déjà bien avancées puisque, cette même année, la presse locale, Le Grand Écho du Nord de la France, mentionne ses succès aux 3e, 4e et 5e examens de doctorat.

Dweira Bernson travaille au côté du professeur d’anatomie Charles Debierre [3]. Elle lui adresse des remerciements spécifiques dans la dédicace de sa thèse. Il l’a « soutenue dans certaines conditions difficiles de notre vie d’étudiante ». Si Dweira Bernson fait certainement allusion au soutien pédagogique et scientifique que Charles Debierre a pu lui apporter, il est également envisageable qu’elle évoque l’aide financière que représente le poste de moniteur. En effet, il semble qu’elle soit sans famille à Lille ; aussi, il est possible que cet emploi lui ait permis d’achever son cursus universitaire.

Le 20 mai 1899, Dweira Bernson soutient sa thèse portant sur la Nécessité d’une loi protectrice pour la femme ouvrière avant et après les couches (Étude d’hygiène sociale). Les membres du jury sont le professeur Charles Debierre, le professeur de clinique chirurgicale et ancien doyen Henri Folet, le professeur d’hygiène Hippolyte Surmont, l’agrégé chargé des cours d’accouchements Marcel Oui et l’agrégé Albert Deléarde. Tous ces spécialistes sont portés sur les questions d’hygiène sociale, d’obstétrique et de pédiatrie et probablement favorables à l’accès par des femmes à la profession de médecin.

Lors de la soutenance, l’assistance est composée d’une douzaine de personnes dont un journaliste de L’Égalité de Roubaix-Tourcoing, quotidien socialiste. Celui-ci relate les propos « durs parfois » tenus par Dweira Bernson et les réactions du jury, tout particulièrement le soutien de Charles Debierre.

Très probablement se tient également dans l’assistance Désiré Verhaeghe, ancien interne des hôpitaux, qui achève son doctorat de médecine. Ce dernier rencontre Dweira Bernson durant ses études de médecine. Il est suffisamment proche d’elle pour mettre parmi les dédicaces de sa thèse soutenue le 24 juillet 1899 : « A mon Amie le Docteur Déborah Bernson ». A cette époque, l'affaire Dreyfus est à son paroxysme. Lille est également touchée par des manifestations antisémites. La dédicace de Désiré Verhaeghe est donc non seulement le signe de son attachement à Dweira Bernson, mais aussi un geste politique.

Ils ont les mêmes convictions sociales, hygiénistes et militantes. Président du groupe des étudiants socialistes lillois, Désiré Verhaeghe témoigne de ses engagements envers les populations ouvrières dans sa thèse intitulée De l’alcoolisation, effets, causes, remèdes (étude de pathologie sociale).

Une carrière tournée vers la petite enfance

Le 11 avril 1900, Dweira Bernson et Désiré Verhaeghe se marient à Ixelles en Belgique [4]. Dweira séjournait là-bas depuis environ six mois, peut-être pour des raisons professionnelles. Ils sont certainement de retour rapidement à Lille, où Désiré Verhaeghe occupe un poste de chef de clinique ophtalmologique à la Faculté mixte de Médecine et de Pharmacie. Parallèlement, il prend la direction du dispensaire Émile Roux, créé par Albert Calmette, alors directeur de l’Institut Pasteur de Lille, et s’investit auprès du Secrétariat ouvrier d’hygiène de la Bourse de Lille, pour lequel il effectue des consultations médicales à la Coopérative de l’Union, place Vanhoenacker. Il s’occupe de la revue La Médecine sociale, bulletin mensuel du syndicat national de médecine sociale et organe du Comité international pour la défense des droits du malade et de la santé des travailleurs.

Dès 1902, la presse locale nous informe des diverses activités de Dweira Bernson. Il est d’ailleurs notable qu’elle continue à utiliser son nom de naissance. En février 1902, elle est la secrétaire provisoire de la nouvelle association lilloise « La Goutte de Lait du Nord ». Le but de cette association est la lutte contre la mortalité infantile des enfants du premier âge. A cette époque, les nouveaux nés sont durement touchés par l’athrepsie et la gastro-entérite, responsables en grande partie de leur décès. L’objectif est donc de parvenir à une alimentation de meilleure qualité pour les petits en favorisant l’allaitement maternel, en distribuant du lait stérilisé de qualité aux femmes ne pouvant pas ou que partiellement allaiter et en assurant un suivi médical de la mère et de l’enfant. Dweira Bernson assure les consultations médicales pour « La Goutte de Lait du Nord ». Elle présente en 1905 un bilan de l’action de cette œuvre dans l’Echo médical du Nord.

Parallèlement, elle occupe d’autres fonctions. En 1902 et 1903, des annonces dans la presse locale précisent qu’elle effectue des consultations pour les maladies des femmes et des enfants à l’Hôtel Ferraille à Roubaix ainsi qu’à Lille au 67 rue d’Artois, puis au 249 rue Solférino. Elle est également en charge du service médical de crèches municipales lilloises.

Le journal L’Égalité de Roubaix-Tourcoing, dans son numéro du 22 juin 1903, présente le rapport que Dweira Bernson vient de publier sur le fonctionnement de la crèche municipale en 1901 et 1902 en particulier celle située Place Déliot à Lille dans un quartier ouvrier. Dweira Bernson pointe non seulement les dysfonctionnements de celle-ci, mais aussi les difficultés rencontrées par les mères ouvrières du fait de la « concurrence capitaliste » poussant certaines à négliger volontairement leur enfant.

Cette même année, elle porte secours avec son mari à des ouvriers blessés lors d’un accident de grue boulevard Victor Hugo, à proximité de leur domicile.

Le 26 septembre 1904, Dweira Bernson donne naissance à leur fille unique Reysa [5].

En 1912, elle ouvre une clinique pour les maladies de femmes à la clinique du professeur Emmanuel Doumer au 28 rue Saint-Sauveur à Lille. Elle y reçoit 2h trois jours par semaine. Comme beaucoup de médecins de l’époque, elle occupe plusieurs postes en même temps et propose des consultations dans différents lieux.

Durant la Grande Guerre, Désiré Verhaeghe est mobilisé. Restée à Lille, Dweira Bernson est « dame-visiteuse des enfants secourus » et travaille avec le docteur Alphonse Hamel, inspecteur départemental de l’Assistance publique. Au sortir de la guerre, elle est la seule femme médecin à effectuer les consultations de nourrissons organisées par le Comité d’assistance des régions libérées. Il lui est affecté le secteur de la rue des fossés à Lille.

La « doctoresse Bernson » [6] est une figure locale. Ainsi, lorsqu’en septembre 1922, une importante délégation de professeurs et de docteurs français et belges se rendent aux thermes de Saint-Amand pour visiter l’établissement, elle fait partie des quelques médecins clairement identifiés par E. Polvent journaliste à L’Egalité de Roubaix-Tourcoing.

Entre temps, Désiré Verhaeghe, devenu depuis 1919 adjoint aux maires de Lille, Gustave Delory puis Roger Salengro, décède le 14 avril 1927. Le couple est séparé, mais ils n’ont pas divorcé. Désiré Verhaeghe occupait un autre domicile, probablement en concubinage et père d’un petit garçon. La presse présente ses condoléances à sa veuve et ses enfants. Il est peu probable qu’il s’agisse d’une erreur compte tenu de la notoriété locale du docteur Verhaeghe. Les funérailles, grandioses, voient un immense cortège accompagner le défunt au cimetière sans que soit mentionnée la présence de sa famille.

Sensibiliser l'opinion aux problèmes de santé

Durant les décennies 1920 et 1930, Dweira Bernson est particulièrement active et multiplie les articles, témoignages de son engagement pour les causes auxquelles elle croit. Tout d’abord, elle défend la cause qui lui est particulièrement chère : la protection du nourrisson et l’amélioration de son cadre de vie. Ainsi, en 1925, elle signe dans Le Grand Écho du Nord de la France, une rubrique intitulée « Quelques conseils aux mamans pour le bon développement de leurs petits ». Elle y explique les méfaits de l’emmaillotage, de la sucette et l’influence des aliments et médicaments pris par la nourrice sur la santé des enfants.

Dweira Bernson est alors « médecin-inspecteur » des enfants du premier âge à Lille. Le 31 octobre 1934, Le Grand Écho du Nord de la France publie une lettre qu’elle a adressée au maire de Lille dans un article intitulé « Pour la sauvegarde de l’enfance malheureuse ». Suite au constat d’enfants contraints à la mendicité aux côtés de leurs parents, Dweira Bernson y précise l’intérêt de différents mouvements pour la défense des droits de l’enfant et propose d’imposer aux parents de confier les enfants « selon l’âge, à une école ou à une crèche dans la limite des heures d’ouverture ».

Quelques mois plus tard, en août 1935, Dweira Bernson écrit dans le même journal un article sur un sujet qui la préoccupe depuis plus de 30 ans : l’application de la loi Roussel du 23 décembre 1874 et l’obligation pour toute personne en charge d’un nourrisson hormis la mère de se faire connaître en mairie et de passer une visite médicale. Elle y explique les démarches qu’elle a effectuées depuis 10 ans, à savoir sensibilisation de la population via la presse locale et démarches auprès des autorités compétentes, notamment municipales. Ainsi, entre mars 1925 et avril 1927, elle a signalé à l’administration 185 nourrices non déclarées dans les deux circonscriptions qu’elle inspecte. Or, entre 1925 et 1934, les déclarations ont anormalement diminué. Dweira Bernson souhaite à travers cet article remobiliser les pouvoirs publics et obtenir l’application de la loi.

Les tournées de visites aux enfants secourus par l’Assistance publique effectuées par Dweira Bernson sont l’occasion pour elle de constater l’absentéisme à l’école. Pour elle, ce défaut de fréquentation scolaire est à la fois un problème social et sanitaire. Elle constate non seulement l’illettrisme, mais aussi l’anémie, voire l’exploitation d’enfants. De 1932 à 1934, Le Grand Écho du Nord de la France se fait le relais de ses préoccupations en reprenant des extraits d’articles et de communications, puis en publiant un article signé « Doctoresse Bernson ». Elle y préconise l’application stricte de l’article 5 de la loi de mai 1933 « en obligeant les parents ou tuteurs à déclarer au maire de la commune où ils entendent faire instruire l’enfant dans le mois même où celui-ci atteint sa sixième année » ainsi que le signalement obligatoire des « enfants délinquants aux autorités par les directeurs d’écoles ». Elle pointe les mesures prises par des villes, telle Roubaix, qui sanctionne les parents négligents et souhaite de telles mesures pour Lille.

Dweira Bernson s’intéresse également à la santé des femmes. Ainsi s’insurge-t-elle dans la presse locale en août 1926 contre l’emploi des femmes pour tracter les bateaux sur les canaux et les rivières. Elle y exprime son étonnement pour le peu de mobilisation de la presse sur cette question alors que de multiples articles sont parus « pour plaindre les pauvres chevaux employés à la traction de ces bateaux ». Elle ajoute : « On a pu écrire, avec raison, qu’un animal ne devrait pas être continuellement employé à un tel travail, comment admettre que des êtres humains, des femmes le fassent ». Elle décrit dans l’article les conséquences néfastes pour la santé de cette activité, avant de conclure en interpellant le préfet du Nord pour y mettre fin par arrêté dans l’attente d’une mesure législative.

Soucieuse des classes populaires, elle envoie une lettre à la presse publiée encore une fois par Le Grand Écho du Nord de la France, le 7 mai 1937, sous le titre « On devrait créer un "office de bric-à-brac" ». Elle y dénonce l’accumulation d’objets inutiles encombrant les greniers qui pourraient aider les familles modestes à économiser des frais de logements en leur permettant de louer un logement vide plutôt qu’un meublé plus cher. Elle appelle alors à la création d’un office municipal de bric-à-brac « qui recueillerait tous les meubles, ustensiles, vêtements, etc., que les particuliers seraient désireux d’abandonner et qui pourrait les répartir ensuite entre les familles nécessiteuses après avoir procédé, au besoin, aux désinfections et réparations indispensables ».

Dernier cheval de bataille connu de Dweira Bernson : la lutte contre les nuisances sonores. Elle publie des articles sur ce sujet notamment dans L’Égalité Roubaix-Tourcoing en 1938 et 1939 dont certains au titre évocateur, comme celui-ci : « Tuons le bruit avant qu’il ne nous tue … ». Elle y insiste sur l’influence nocive du bruit pour les « sujets prédisposés au déséquilibre mental » et pour les enfants. Elle relaye les avertissements du corps médical et insiste sur l’action déprimante du bruit sur le système nerveux. En faisant le parallèle avec la vue, elle souligne l’importance de l’ouïe et la nécessité de garder une perception normale de ce sens. Elle décrit l’usage effréné du klaxon et l’inaction de la justice malgré des arrêtés municipaux. Elle réclame enfin une « loi valable sur tout le territoire de la République interdisant l’emploi sur la voie publique de tout avertisseur sonore dépassant une intensité maximum à fixer ».

Dans le dernier article qu’elle signe (à notre connaissance) le 11 août 1939 dans L’Égalité Roubaix-Tourcoing, elle écrit une phrase qui symbolise sa personne et ses combats : « J’y reviens et j’insiste sans hésiter, car on n’enfoncera jamais assez le clou quand l’intérêt de la santé publique est en jeu – comme c’est le cas dans la lutte contre le bruit – et ceci jusqu’à ce que les pouvoirs publics se décident à appliquer le remède qui s’impose ».

En janvier 1940, elle participe à une souscription afin de payer des couvertures aux soldats. Dans le journal L’œuvre où cette mention apparaît, elle est dite « Doctoresse Bernson – veuve Verhaeghe ». C’est une des très rares fois qu’elle utilise son nom d’épouse.

Dweira Bernson ne réapparaît dans les sources qu’en 1944, suite à son arrestation avec sa fille Reysa à Dreux le 23 février. Le motif de leur arrestation est leur origine juive. Conduites à la maison d’arrêt de Chartres, elles sont transférées le lendemain au camp de Drancy. Leur convoi 69 quitte Drancy pour Auschwitz le 7 mars 1944. Les démarches effectuées par leur famille pour les sauver arrivent trop tard. Madeleine Malengé-Dorchies [7] et son époux Émile n’ont pu faire parvenir à temps les extraits de baptême de Désiré Verhaeghe. Dweira Bernson et sa fille Reysa ne reviendront pas d’Auschwitz.

Il est vraisemblable qu’étant une personnalité lilloise fortement engagée, très certainement clivante, proche des idées socialistes voire marxistes, elle se soit fait des inimitiés, voire des « ennemis ». De plus, compte tenu de ses engagements antérieurs, il est peu probable qu’elle soit restée inactive durant la Seconde Guerre mondiale. Par ailleurs, juive bien que non pratiquante, elle a peut-être dû fuir Lille pour retrouver un certain anonymat pouvant expliquer sa présence à Dreux en 1944.

Dweira Bernson était une femme engagée ! Si ce trait de caractère est visible dès son doctorat de médecine, elle a toujours gardé intactes ses convictions et n’a pas cessé de mobiliser toute son énergie pour les diffuser auprès d’un large public.

Notice rédigée par Nathalie Barré-Lemaire.

Notes

[1] Le prénom Dweira est la version yiddish du prénom Dvorah, francisé en Déborah.
[2] Le moniteur d’anatomie assiste le professeur lors des séances de dissection.
[3] Charles Debierre (1853-1932) est également depuis 1896 premier adjoint au maire de Lille, Gustave Delory, et administrateur des hospices. Charles Debierre est membre du parti radical-socialiste. Dreyfusard et franc-maçon, il fonde l’Université populaire de Lille en 1901. Il occupe par la suite des fonctions nationales en tant que sénateur du Nord de 1911 à 1932, président du Comité exécutif du Parti radical et radical-socialiste de 1917 à 1918 et élu président du Convent du Grand Orient de France en 1918.
[4] L'acte de mariage ne mentionne pas la présence de la famille de Désiré Verhaeghe. Toutefois, il est important de souligner que les frère et soeurs de Désiré Verhaeghe, d'origine catholique, accepte cette union. Désiré Verhaeghe est notamment témoin aux mariages de son frère en 1899 et 1902.
[5] Reysa est le prénom de la mère de Dweira Bernson. Elle marque ainsi son attachement à ses origines.
[6] Formule généralement utilisée pour la désigner dans la presse et qu’elle utilise régulièrement pour signer ses articles.
[7] Madeleine Malengé-Dorchies est la nièce par alliance de Dweira Bernson.
[8] Dweira Bernson est la seule doctoresse de sa génération avec Berthe Grimpret à exercer à Lille à cette époque.

Bibliographie

Danielle Delmaire et Jean‑Michel Faidit, « Vie et mort de deux femmes juives. À l’ombre d’un mari et d’un père », Tsafon

[En ligne], 74 | 2017, mis en ligne le 31 mai 2018, consulté le 14 novembre 2019. URL : journals.openedition.org/tsafon/405 ; DOI : 10.4000/tsafon.405

Juliette Estaquet, Un texte scientifique et politique inscrit dans son temps : Regards sur le thèse de médecine de Déborah Bernson, Nécessité d'une loi protectrice pour la femme ouvrière avant et après ses couches, Lille, 1899, Mémoire de Master 1 Culture et Patrimoine, réalisé sous la direction de Judith Rainhorn, Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, 2011-2012.

Sources

Archives départementales du Nord
Dossier personnel de la Faculté mixte de médecine et de pharmacie de Lille - 2894W53.
Enquête sur la crèche du quartier Moulins, place Déliot à Lille, 1903 - M149/93.
Correspondance de l'Inspection de l'Assistance Publique du Nord, 1916 - 9R251.
État nominatif du personnel employé dans les consultations créées et subventionnées par le Comité d'assistance des régions libérées, 1918-1919 - Xsuppl/113490.
Dossier relatif à l'arrestation de Dweira et Reysa Bernson, 1944 - 1W1879.

Université de Lille, BU Santé – Learning Center
Thèse de doctorat de médecine - B 55.375-1899-124.

BIU Santé, Paris
Photographies de l'Hôpital Saint-Sauveur de Lille - CISB0282, CISB0284, 45/101.

gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Presse numérisée : Le Grand Écho du Nord de la France, L’œuvre.

bn-r.fr / Bn-R - Bibliothèque numérique de Roubaix
Presse numérisée : L'Égalité de Roubaix-Tourcoing, La Croix de Roubaix-Tourcoing, L'Avenir de Roubaix-Tourcoing, Le Journal de Roubaix.

L'auteure remercie vivement Danielle Delmaire pour son aide et ses précieux conseils.