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Pour la deuxième année, l’association étudiante La Goutte d’eau propose une exposition conçue à partir de témoignages d’étudiant∙es de l’Université de Lille sur les VSS (Violences Sexistes et Sexuelles). Le but de cette exposition est autant d’informer sur la nature des VSS, que de sensibiliser les étudiant·es et les membres du personnel sur la multiplicité de ces violences.

Télécharger <link fileadmin user_upload docs__pdf__autre_ université vss flyer_vss-web-def_-_copie.pdf download internal link in current>le guide "Que Faire face à une alerte VSS ? 6 points à retenir" (format pdf)

  • Témoignage 1 : "Un midi, il m'a prise, jetée contre un grillage pendant des minutes interminables."

"Seulement âgé de 8 ans, un garçon "s'amusait" à attoucher toutes les filles. Malheureusement, je n'ai pas été la seule victime, et pas la pire.
Un midi, il m'a prise, jetée contre un grillage pendant des minutes interminables. Bien plus grand que moi et imposant, il m' empêchait de partir. Lui était mort de rire,  mais moi j'étais morte de trouille et si impuissante.
J'ai recroisé cette personne récemment, 10 ans plus tard, il  ne se souvient de rien mais moi j'ai l'impression que c'était hier…"

Femme, 18 ans, étudiante en médecine.

 

  • Témoignage 2 : "A un moment je sens une main derrière moi qui effleure mes fesses."

"J’ai vécu (quand j’étais un peu plus jeune, 16 ans à peu près) un attouchement. C’était un homme bien plus âgé. Nous regardions avec ma sœur et ma maman un spectacle de rue, il y avait du monde autour de nous, les gens étaient très proches, plus ou moins collés les uns aux autres. Et à un moment je sens une main derrière moi qui effleure mes fesses. Vu la circonstance je n’ai pas réagi tout de suite, après tout ça pouvait être n’importe quoi : un sac, un manteau, ...
Je décide quand même à un moment de me retourner. Et il y avait en effet un homme derrière moi, qui profitait de la situation, de tout le monde autour pour ... pour quoi d’ailleurs ?"

Femme, 20 ans, étudiante en santé.

 

  • Témoignage 3 :  "Des mecs bourrés sont arrivés, l’un d’eux a foncé sur moi et m’a touché les seins et les fesses."

"L'été, j’étais dans un bar avec mon copain et des amis, des mecs bourrés sont arrivés, l’un d’eux a foncé sur moi et m’a touché les seins et les fesses, mes amis ne savaient pas quoi faire et ne savaient pas comment faire pour que le mec me lâche."

Femme, 21 ans, étudiante en droit. 

 

  • Témoignage 4 : "J'avais 14 ans, j'avais 15 ans, j'avais 16 ans..."

"Au collège, un professeur a affirmé devant la classe que j’avais une sexualité libérée ; j’avais 14 ans et j’étais vierge.
Dans une boutique, j’ai été poursuivie par un homme qui se masturbait et qui répétait « ça m’excite ». J’avais 15 ans.
Lors d’un voyage, un adolescent m’a touché les fesses à plusieurs reprises avant de partir en courant. J’avais 16 ans.
Plusieurs fois, j’ai cédé aux avances de mon copain alors que je ne voulais pas de rapports, grâce à une amie qui m’a ouvert les yeux, je ne me suis plus jamais forcée depuis.
Enfin, comme toute femme, j’ai vécu un nombre incalculable de harcèlements de rue. Dans chacun de ces cas, je n’ai jamais pu réagir tellement j’étais abasourdie par la situation…"

Femme, 22 ans, étudiante en orthophonie.

  

  • Témoignage 5 :  "La police ne m’a pas crue, et a justifié les traces de morphine dans mon sang en affirmant que je mangeais trop de pain avec des graines de pavot dessus."

"J’ai été droguée et violée dans une soirée ou je connaissais uniquement mon agresseur. La police ne m’a pas crue, et a justifié les traces de morphine dans mon sang en affirmant que je mangeais trop de pain avec des graines de pavot dessus (Je n’en mange jamais).
L’affaire a été classée sans suite." 

Femme, 23 ans, pharmacienne. 

 

  • Témoignage 6 :  "Je pleurais et il continuait, je disais non fermement et il ignorait."

"Mon ex-copain de l'époque a abusé de moi pendant 2 ans. J'avais 17 ans et je n'avais pas conscience que malgré le fait que je disais non, c'était un viol parce que c'était mon copain. Je pleurais et il continuait, je disais non fermement et il ignorait.
J'ai pris conscience de tout ceci 3 ans après la séparation, grâce à la série 13 reasons why. Je me suis littéralement vue dans la scène du viol. Ce monstre était un pervers narcissique et ce genre de spécimen fera tout pour vous culpabiliser et manipuler. J'étais complètement dans le déni pendant ces années. Suite à cette découverte, j'ai eu de multiples "flashback" et j'ai eu une dépression.
J'ai été suivi par une psychologue de la faculté et j'ai fait également de l'hypnose. Depuis quelque temps j'arrive à en parler librement sans avoir une boule au ventre et pleurer. J'ai quand même toujours cette culpabilité en moi de ne pas être partie plus tôt."

Femme, 26 ans, étudiante en pharmacie. 

 

  • Témoignage 7 : "J’ai compris ce que signifiait défendre un violeur quand les gens l’ont su et ont fermé les yeux."

"Après avoir été violée pendant mon sommeil j’ai compris ce que signifiait défendre un violeur quand les gens l’ont su et ont fermé les yeux. « C’est quelqu’un de bien, ce n’était pas son intention ». Il m’a violée, on lui a trouvé des excuses car il était gentil.
Il m’a violée, il ne s’en rend même pas compte à cause de ses amis."

Femme, 20 ans, étudiante en médecine. 

  

  • Témoignage 8 : "Je fais de plus en plus attention à comment je m'habille pour sortir par peur de ne pas me sentir en sécurité."

"J’ai été victime de harcèlement de rue à répétition.
Les hommes qui viennent nous aborder et ne nous lâchent pas tant qu’on n’accepte pas de leur donner notre snap/instagram, ou même encore des hommes qui nous suivent dans la rue.
Je fais de plus en plus attention à comment je m'habille pour sortir pour ne pas avoir à me faire aborder/ par peur de ne pas me sentir en sécurité.
J'ai aussi déjà eu des attouchements sexuels dans le métro. J’étais seule dans le wagon et un homme s'est mis à côté de moi (alors que le métro était vide il y avait de la place). Il a commencé à vouloir me faire fumer, j'ai bien évidemment refusé. Il l'a mal pris. Il a ensuite posé sa main sur ma cuisse en insistant bien, j'ai enlevé sa main et je suis sortie du métro à toute allure."

  

  • Témoignage 9 : "Il a tenté de m’embrasser, puis m’a plaquée contre un mur."

"C’était pendant une soirée à Lille. J’étais en boîte avec des amis pour mon anniversaire.
Je me suis écartée du groupe 5 min pour répondre à un appel de mon frère. Un garçon s’est approché de moi, visiblement ivre. Il a tenté de m’embrasser, puis m’a plaquée contre un mur et a soulevé ma robe tout en me caressant les fesses. Je l’ai repoussé et il est revenu, puis a répété son acte. J’étais sous le choc, j’ai couru vers mes amis. Puis je suis rentrée chez moi, j’ai pleuré toute la nuit et j’ai décidé de porter plainte quelques jours après."

Femme, 20 ans, étudiante en orthophonie. 

 

  • Témoignage 10 : "J’aurais aimé me défendre mais j’en ai été incapable."

"C’était en boîte de nuit avec des amies, il était à peu près minuit. Je les ai suivies au fumoir pour ne pas rester seule. Un homme plus âgé, d’une quarantaine d’année accompagné d’une femme, m’a « complimentée ». Je l’ai remercié puis je lui ai tourné le dos pour rester avec mes amies, et ainsi lui faire comprendre qu’il me laisse tranquille. Il a continué à parler de mon apparence puis m’a mis sa main aux fesses. Je me suis dégagée, je n’ai rien dit tellement j’étais choquée. Son amie a prononcé cette phrase « Arrête tu vas lui faire peur ». J’en ai directement informé mes amies qui étaient aussi étonnées que moi.
J’aurais aimé me défendre mais j’en ai été incapable, ça m’a longtemps perturbée. Même si cela ne change rien et ça ne devrait pas être un argument, je précise que je portais un pantalon large."

Femme, 19 ans, orthophonie.

 

  • Témoignage 11 : "Un homme qui aurait pu être mon père m’a arrêtée pour me dire qu’il bandait."

"Depuis mes 15 ans, je me fais harceler dans la rue par des hommes de tout âge, que ce soit à la campagne ou en ville, seule ou en groupe, avec ma mère (oui oui) ou sans ma mère, avec ou sans témoins.
J'ai aussi été suivie en voiture et touchée en soirée.
Un homme qui aurait pu être mon père m'a arrêtée pour me dire qu'il bandait.
J'ai vu deux femmes se faire intimider et frapper par leurs maris.
Mes amies se sont toutes fait violer, attoucher ou harceler. Je me suis toujours défendue physiquement ou verbalement, même quand la peur me tordait le ventre."

Femme, 22 ans, étudiante en orthophonie.

 

  • Témoignage 12 : "On m’a répondu « ce ne sont que des attouchements, pas un viol."

"Il était mon kiné, il m'a proposé une séance d'hypnose. J'ai dit oui, il a commencé des attouchements.
J'ai dit non, je suis partie.
Bénéficiant de contacts au sein de la police, ma plainte n'a pas eu de conséquences judiciaires. Et on m'a répondu « ce ne sont que des attouchements, pas un viol »." 

Femme, 22 ans, étudiante en orthophonie. 

 

  • Témoignage(s) 13 :

"Il me persuadait qu'il allait à mon rythme alors qu'il insistait toujours pour aller plus loin."

Femme, 20 ans, Médecine.

"J'ai dit non, il a attendu que je dorme pour me pénétrer."

Femme, 20 ans, Médecine.

"Dans un arrêt de bus, à la vue de tous, j'ai été victime de plusieurs attouchements."

Femme, 20 ans, Chirurgie dentaire.

 

  • Témoignage 14 : "J'avais 13 ans et j'étais terrorisée, je ne savais pas quoi faire."

"Cela s'est passé le soir du nouvel an, j'étais alors âgée de 13 ans. J'étais chez une amie ce soir là et il a fallu que l'on s'endorme toutes les deux en pleurant pour se rendre compte de ce qu'il venait de se passer. Nous avions été victimes d'attouchements sexuels durant la soirée, dans sa chambre, par un des invités qui était son voisin. Le seul témoin était moi-même...
Suite à cela nous avons mis un mois pour en parler à nos parents et ensuite nous avons eu le courage de porter plainte. J'avais 13 ans et j'étais terrorisée, je ne savais pas quoi faire. Rien que de me rendre dans le commissariat me mettait mal à l'aise. Au cours du temps, l'enquête a été classée sans suite par manque de preuve selon eux. Nous avons donc fait appel afin de ne rien lâcher. L'enquête a été approfondie au point de trouver une nouvelle victime qui était restée dans le silence. En Mars 2020, notre appel à l'aide a enfin été entendu par la justice : 6 mois de prison avec 3 ans de sursis avec suivi psychologique pour notre agresseur. Bien peu pour ce qu'on a dû endurer."

Femme, 20 ans, étudiante en santé. 

 

  • Témoignage 15 : "Cela me blesse de voir ma parole remise en cause, et au final j'en viens à me demander si cela est vrai."

"Je me souviens lorsque j'étais au collège, mon oncle m'a emmené quelques fois dans un champ afin de m'apprendre à faire du scooter. Il montait parfois derrière moi en me tenant par la taille, il m'avait montré la différence entre un passager tenant la taille et tenant l'arrière du scooter, et effectivement c'était plus facile à conduire quand il me tenait la taille. Sauf qu'un jour, il a posé ses mains sur ma poitrine pour me tenir. J'étais en 5e il me semble, j'avais un soutien-gorge et ma poitrine commençait tout juste à se former. Je n'ai rien dit. En rentrant je l'ai raconté à ma cousine (sa fille, 2 ans de plus que moi) et elle m'a dit que ce n'était rien, qu'il n'avait pas fait exprès et que je devais passer à autre chose. Quelques années plus tard, peut-être bien 4 ans, au cours d'une conversation j'en ai parlé à mes parents et ils ont pris ça à la légère, en me disant que ce n'était rien. Maintenant, presque 10 ans plus tard, j'en ai parlé à mon compagnon, il m'a demandé si je ne m'étais pas trompée, s'il avait fait ça vraiment volontairement ou si c'était un geste sans faire exprès. Au jour d'aujourd'hui je n'y pense plus, je n'y ai jamais vraiment pensé, mais cela me blesse de voir ma parole remise en cause, et au final j'en viens à me demander si cela est vrai, si ce n'est pas moi qui ai inventé cette histoire, alors que pourtant je m'en souviens relativement bien…"

Femme, 21 ans,  étudiante et salariée en pharmacie. 

 

  • Témoignage 16 : "Il me reste 1 an et demi à l'école, et chaque jour où j'y vais j'ai peur de le voir surgir à un tournant de couloir."

"On était 15 filles sur 60 personnes dans la promo et j'ai eu déjà mon lot de remarques sexistes et de rumeurs. J'ai couché de manière consentie avec 2 garçons de ma classe à des moments différents, ils en ont parlé à toute l'école, si bien que mes amis me rapportaient des propos de gens qui ne voulaient pas me parler parce que j'étais une salope et pendant 2 ans j'ai été draguée par de nombreux gars de l'école sous prétexte que j'étais "ouverte.
Lorsque nous avons fêté la fin de la première année d'études avec des gens de la classe, j'ai fait un coma éthylique. Quand j'en suis sorti, un ami à moi m'embrassait et me tripotait. J'ai sombré un peu plus dans l'alcool à ce moment là, et après les grandes vacances j'ai raconté en partie ce qu'il m'est arrivé. Au bout d'un moment tout le monde savait dans le groupe des gars mais tout le monde continuait à lui parler.
L'agresseur était un ami à qui je m'étais confiée. Il était en couple et savait que j'étais amoureuse de quelqu'un d'autre. Il n'y avait jamais eu aucune ambiguïté pour moi. Cela me rendait malade de le croiser, j'avais envie de ne plus jamais le voir. C'est arrivé chez un ami, j'ai essayé d'y retourner une fois mais je ne peux plus.
Grâce au soutien que j'ai eu récemment, j'ai trouvé la force de porter plainte, 2 ans après. Je commence à voir la psy et à remonter la pente doucement, mais il me reste 1 an et demi à l'école, et chaque jour où j'y vais j'ai peur de le voir surgir à un tournant de couloir."

Femme, 21 ans, cinéma d’animation 3D.

 

  • Témoignage 17 : "La policière m’a demandé si j’avais pris du plaisir." 

"J’ai été victime d’un viol gynécologique dans un CHU. Je n’avais jamais subi d’examen gynécologique de ma vie, j’étais très jeune et vulnérable. Encore aujourd’hui, je suis incapable d’aller chez le médecin ou le gynéco. Ça m’a traumatisé. J’ai porté plainte, et la policière m’a demandé si j’avais pris du plaisir. Je n’ai aucune nouvelle de la justice à ce jour.
J’ai également été victime, quelques mois après, d’un viol par un inconnu dans une boîte. Il m’a droguée et m’a forcée à faire toute sortes d’actes sexuels. Ça m’a également traumatisé, j’ai mis des années à m’en souvenir. Chez la psy, on m’a dit que c’était un peu de ma faute car j’ai pris des risques en embrassant un inconnu."

Femme, 21 ans, école du Louvre. 

 

  • Témoignage 18 : "Je me suis réveillée… mon binôme était parti et j’avais du sperme sur moi."

“Après mon baccalauréat je suis partie en Maths Sup Bio puis Maths Spé Bio afin de passer les concours pour être ingénieure agronome. Mon binôme de tp était un redoublant. On travaillait souvent le soir ensemble.  Un soir chez-moi après lui avoir fait une tisane je me suis sentie très fatiguée. Je me suis couchée puis je me suis réveillée...mon binôme était parti et j’avais du sperme sur moi. J’ai arrêté mes études en prépa mais j’ai pu me confier à un prof qui a fait virer mon binôme du lycée. Je me suis lavée 10 fois par jour. En septembre je suis partie en pharma. Ce n’est qu’en 3ème année de pharma que j’ai compris que j’avais été très vraisemblablement droguée à mon insu. J’ai fait une dépression. Je n’ai jamais oublié."

Femme, 52 ans, docteur en Pharmacie.

 

  • Témoignage 19 : "J’avais 9 ans, habillée en jupe d’une petite fille de 9 ans."

"J'avais 9 ans, habillée en jupe d'une petite fille de 9ans, dans la file d'attente d'un McDonald,  ma mère était à côté de moi, un mec s’est collé derrière moi et se frottait, j'essayais de bouger à droite, gauche, il me collait toujours autant. Je me suis rapprochée de ma mère en lui prenant la main, elle a compris et vu directement ce qu'il se passait.  Elle a affiché le mec en hurlant dans le Macdo envers lui, il est parti de suite par honte.
J'ai 33 ans aujourd'hui, cet acte restera gravé dans ma mémoire !!
Petite note humoristique,  j'ai eu un happy meal gratuit du coup, le gérant du Macdo avait fait un geste même s'il n'était pas responsable de ce qu'il s'était passé."

Femme, 33 ans, Préparatrice en Pharmacie.

 

  • Témoignage 20 : "Je sais juste que j'étais pétrifiée, silencieuse, que je voulais que ça s'arrête mais que je n'osais pas le contrarier."

"L'exemple le plus "vieux" duquel je me souviens, c'est des attouchements sur les parties intimes par des camarades dans la cours de récréation au collège (privé catholique), à la vue de tous.tes, pour "rire". J'étais choquée, je n'ai pas réagi. Les surveillant.e.s n'ont rien dit. A une autre occasion, la CPE m'a reproché de porter une jupe jugée "trop courte" (j'avais 10 ans, c'était une jupe en jean ample qui m'arrivait au dessus des genoux). Lors de ma première année de fac, un ami rencontré à l'université m'a invité chez lui pour regarder un film (on l'avait déjà fait sans qu'il y ai d’ambiguïté). Il a insisté pour qu'on boive et fume. Je ne me souviens pas bien de la soirée, je sais juste que j'étais pétrifiée, silencieuse, que je voulais que ça s'arrête mais que je n'osais pas le contrarier. Quand ça a été fait je me suis roulée en boule dans un coin du lit dos à lui, je voulais partir mais j'étais sonnée, je n'avais pas la force de me lever. Je suis partie le lendemain et je l'ai bloqué sur tous les réseaux. Je l'ai recroisé deux ans plus tard, il bossait au guichet de mon logement Crous. Une autre fois, je dormais chez un date Tinder. J'étais très fatiguée, mais il n'arrêtait pas d'essayer de me réveiller parce qu'il avait envie. Je l'ai poussé plusieurs fois, et voyant qu'il ne me laissait pas tranquille j'ai fini par le laisser faire. J'ai mis des années avant de comprendre que ces deux situations n'étaient pas normales."

Genderfluid (assigné.e femme à la naissance), 23 ans, Science Politique.

 

  • Témoignage 21 : "La fille de ma nounou m'obligeait à la doigter, l'embrasser, la caresser et lui faire des bisous sur son pubis."

"La fille de ma nounou m'obligeait à la doigter, l'embrasser, la caresser et lui faire des bisous sur son pubis. Elle avait 11 ans, moi 8 ou 9. J'avais complètement oublié mais tout me revient en mémoire... Je souffre de vaginisme et je suis en dépression, 10 ans après."

Femme, 19 ans, BTS Technico Commercial.