Tous les diplômes sont accessibles avec un baccalauréat ou un diplôme équivalent, un diplôme d'accès aux études universitaires (DAEU), une capacité en droit pour les études juridiques.
Ce schéma montre les différents types de diplômes, leur durée en année à partir du baccalauréat et leur enchainement logique (continuum). Ils sont positionnés sur une ligne du temps qui va de bac + 1 an à bac + 12 ans.
Les diplômes structurés autour du système LMD (Licence, Master, Doctorat)
Le premier bloc, à gauche, référence les diplômes structurés autour du système LMD (Licence, Master, Doctorat) (bloc rouge).
On y trouve d'abord les diplômes directement accessibles après le bac :
Diplômes d'université accessibles à différents niveaux
A côté de ces formations LMD, il y a les Diplômes d'université accessibles à différents niveaux, certains depuis le baccalauréat, d'autres après un Bac +3, +5 ou plus.
Les diplômes relevant des métiers de la santé prescripteurs
Filières grade Licence (selon les dispositions règlementaires) : infirmière, ergothérapeute (bac +3) qui mènent aux Filières grade Master : infirmier anesthésiste diplômé d'état, infirmier en pratique avancée (bac +5)
Formations certifiantes ou qualifiantes accessibles après le baccalauréat
Et enfin, quelques formations certifiantes ou qualifiantes accessibles après le baccalauréat. Leur niveau d'accès et leur durée sont spécifiques à chacun.
L’action humanitaire fait appel à des compétences qui se sont fortement standardisées et professionnalisées. L’objectif du master Science politique parcours Actions Humanitaire (AH) est à la fois d’apporter ces savoir-faire pratiques indispensables (comme le montage et la gestion de projets ou la recherche de financements) mais aussi de donner aux futurs professionnels les moyens de maîtriser les enjeux politiques et juridiques complexes des situations de crise et post-crise.
Le parcours AH prend appui sur les acquis les plus récents de la recherche en sociologie de l’action humanitaire, des mobilisations transnationales et des migrations, ainsi que de la recherche en droit international des droits de l’homme, droit humanitaire, protection de la personne et justice pénale internationale. Il s’appuie également sur l’expérience et les techniques des nombreux intervenants professionnels pour préparer les étudiants à travailler au sein ou avec les acteurs de l’humanitaire.
Au cours de la première année de master, les étudiants bénéficient d’enseignements spécialisés et articulés aux 6 parcours. Tournée résolument vers l’insertion professionnelle (ou la poursuite en doctorat pour le parcours recherche), la seconde année de master est centrée sur les secteurs d’activités visés, sur la transmission de compétences pratiques et opérationnelles, avec l’appui de nombreux intervenants professionnels. Durant cette seconde année, les étudiants réalisent également des projets collectifs en réponse à des demandes de partenaires extérieurs (Conseil Régional, Mairie de Lille, ONG...), qui constituent une expérience de professionnalisation complémentaire et très appréciée par les futurs recruteurs.
Spécificités de la formation
Le département de science politique propose des programmes d’échanges bilatéraux européens et internationaux (avec l’université de Montréal notamment au Canada) qui permettent aux étudiant.e.s de licence de partir à l’étranger pendant leur troisième année et aux candidat.e.s à des financements doctoraux de réaliser leur thèse en co-tutelle.
L’offre de master du département de science politique est complète et diversifiée. Elle permet la formation à de nombreux métiers de l’action publique, aussi bien dans les collectivités territoriales qu’au sein de l’Union européenne ou d’Organisations non gouvernementales (ONG) et associations. Les administrations de l’Etat et les fonctions de conseil politique ou de consulting privés sont aussi des débouchés fréquents des diplômés.
Les équipes pédagogiques du master proposent un accompagnement personnalisé dans le cadre du mémoire de recherche, réalisé en master 1 sur un sujet défini avec l’étudiant.e, comme dans celui des projets collectifs réalisés tout au long du master.
En master 2, les étudiant.e.s réalisent notamment une étude commanditée par une institution, dans le cadre de l’atelier projet.
Cette pédagogie s’accompagne d’un suivi de l’insertion professionnelle via un réseau des Alumni (anciens diplômés du master créé en 2003) et le soutien d’un réseau de partenaires denses et reconnus.
Adossement à la recherche
Le master Science politique est adossé au CERAPS - Centre d’Études et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales. Plus d’infos sur : http://ceraps.univ-lille.fr
Compétences visées
Analyser des contextes géopolitiques, humanitaires et sanitaires
Expertiser des situations de crises humanitaires pour y détecter des facteurs de risques
Diagnostiquer les besoins d’intervention, estimer le caractère d’urgence des actions à mener et planifier leur mise en place
Formuler des recommendations en matière d’assistance et protection des populations dans les situations de crises humanitaires
Monter et évaluer des projets humanitaires (assistance et développement)
Travailler avec un réseau de partenaires dans un contexte interculturel
Diriger et coordonner une équipe pluridisciplinaire (opérationnels, techniciens, administratifs...)
Communiquer avec les médias notamment en situation de crise
Pré-requis
La formation s’adresse en priorité aux candidats dotés d’une licence mention Science politique. Des profils issus d’autres disciplines peuvent être évalués au regard de leur parcours et leur expérience.
Elle est également ouverte aux candidats dans le cadre de la validation des acquis de l’expérience (VAE) et de la formation tout au long de la vie (FTLV).
Modalités d'admission/ Conditions d'accès
EN MASTER 1
L'admission en première année de master est subordonnée à l'examen du dossier du candidat / de la candidate selon les modalités suivantes :
Formation ouverte au recrutement : Oui
Capacité d'accueil : 25 places
Langues vivantes enseignées :
Anglais
Allemand
Espagnol
Mentions de licence conseillée :
Science politique
Campagne de recrutement nationale:
Dépôt des candidature du 26/02/24 au 24/03/24 inclus / Phase principale d'admission : du 04 au 24/06/24
Phase complémentaire ouverte à tous les candidat·es qui n’auront pas accepté définitivement une proposition pendant la phase principale : du 25 au 30/06/24
Phase d'admission définitive du 15/07 au 31/07/24
Modalités de candidature :
Dossier
Attendus :
Avoir un très bon niveau général en science politique et en sociologie politique (notamment dans les matières relatives aux relations internationales et à l'étude des crises et conflits)
Avoir des capacités d’analyse et d’argumentation dans leurs dimensions écrites et orales
Avoir des capacités de recherche et de traitement de l’information
Avoir des capacités d’organisation individuelle et collective
Avoir une expérience professionnelle (stage, contrat de travail, engagement associatif, etc.), une expérience à l'international, ou encore des connaissances linguistiques, sera valorisé
Avoir un bon niveau d'anglais
Critères d'examen du dossier:
niveau des résultats universitaires
cohérence du projet professionnel avec les objectifs de la formation
cohérence du parcours antérieur
motivations du candidat
éventuellement expérience extra universitaire (stages, contrats de travail, vie associative) en relation avec la formation
idée de sujet de mémoire de recherche
projet professionnel motive et connaissance des acteurs du système de l'aide
Pièces spécifiques :
- Lettre de motivation
- d’autres pièces éventuelles (en fonction des pièces demandées dans un dossier type de la plateforme nationale)
L’accès est de droit en master 2 pour les étudiant·e·s ayant validé le master 1 correspondant à l'université de Lille.
Les candidat·e·s issu·e·s d'une autre mention, d'un autre parcours de la mention ou d'un autre établissement d'enseignement supérieur doivent formuler une demande d'intégration selon les modalités suivantes :
Modalités d’examen des dossiers basées sur les pièces suivantes :
La lettre de demande d'intégration présentant le projet professionnel et personnel de recherche.
Les relevés de notes du Master1 (qui pourront être complétés au besoin par le programme détaillé des UE).
Attendus :
L'admission s'opère sur un ensemble de critères croisés tels que : niveau des résultats universitaires ; cohérence du projet professionnel avec les objectifs de la formation ; cohérence du parcours antérieur ; motivations du candidat ; éventuellement expérience extra universitaire (stages, contrats de travail, vie associative) en relation avec la formation ; projet de mémoire de recherche ; projet professionnel motive et connaissance des acteurs du système de l'aide
Organisation de la formation
La formation est déclinée en blocs de connaissances et de compétences qui permettent l’acquisition de compétences professionnelles de façon progressive tout au long des 4 semestres :
Former des spécialistes de l’action publique
Gérer des projets
Former aux métiers de l’action humanitaire
Gérer des projets et sa carrière
Découvrir son métier
Master 1 : rédaction et soutenance d’un mémoire de recherche / stage facultatif
Master 2 : Stage de 3 à 6 mois à partir de janvier
UE 1.2 Maîtriser les pratiques des acteurs de l'aide humanitaire 12 crédit(s)
UE 1.3 Maîtriser les enjeux politiques et juridiques de la gestion de crise 8 crédit(s)
UE 2.1 Ateliers projets 6 crédit(s)
UE 1.1 Stage d'insertion 30 crédit(s)
Poursuite d'études
Les diplômés de Master de Science Politique peuvent poursuivre leurs études en préparant un doctorat de science politique. Pour cela, il est recommandé de suivre le parcours "Métiers de la recherche en Science Politique".
Les ONG humanitaires, françaises et internationales (qu’il s’agisse d’activités sur le terrain, au siège ou aussi de lobbying auprès des institutions communautaires et des médias).
Les bailleurs de fonds (comme la DG ECHO de la Commission européenne)
Les organisations internationales (notamment certaines organisations et agences des Nations Unies OCHA, le UNHCR, le PAM, le PNUD, ou l’UNICEF)
Les administrations et collectivités territoriales qui interviennent de façon croissante dans des programmes de coopération décentralisée.
EXEMPLES DE MÉTIERS
Coordonnateur de projets humanitaires
Gestionnaire/administrateur au sein d’organisations non gouvernementales humanitaires
Évaluateur de projets humanitaires
Spécialiste de la communication et du fund- raising dans ces organisations
Chargé de communication dans les ONG
Expert juridique dans le domaine de la protection des droits des populations
Assistant juridique dans les tribunaux pénaux internationaux
Coordinateur de terrain
Analyste juridique et politique des situations de crises au sein d’ONG
Retrouvez les études et enquêtes de l’ODiF (Observatoire de la Direction de la Formation) sur l’insertion professionnelle des diplômés : https://odif.univ-lille.fr/